




Une meilleure gestion pour de meilleurs services : faisons de chaque dépense un investissement maîtrisé
Stoppons les dérives, réinvestissons utile et remobilisons les équipes pour offrir un service public fiable et performant à tous les contribuables bisontins.
Proposition #1
Comprendre les dérives pour maîtriser les dépenses
Pour maîtriser l’impôt, il faut d’abord maîtriser les dépenses. Et cela commence par comprendre les dérives liées à ces dépenses. Malgré une appréciation globalement satisfaisante, la Cour régionale des comptes a néanmoins pointé plusieurs dérives qui révèlent des fragilités potentielles dans la gestion municipale.
Parmi ces signalements, citons un emballement des embauches, une inflation des heures supplémentaires sans contrôle suffisant ainsi qu’un faible taux de concrétisation des investissements prévus. Concrètement, cette dernière dérive signifie que la Ville ne réalise pas tous les projets inscrits à son budget.
Dès l’investiture de la nouvelle équipe municipale, nous engagerons un audit financier et organisationnel. L’objectif est simple : clarifier, poste par poste, la réalité des dépenses de la Ville, en particulier celles liées au fonctionnement, dont la progression récente interroge. Toutes les embauches étaient-elles réellement nécessaires et pourvues dans des conditions conformes ? Pourquoi certaines formes de rémunération, pourtant contraires aux règles de la fonction publique, ont-elles été mises en place ? Quelles sont les causes d’un taux d’absentéisme anormalement élevé ? Autant de questions auxquelles il est essentiel d’apporter des réponses pour remettre Besançon sur des bases saines, transparentes et efficaces, au service de ses habitants.
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Proposition #3
Remobiliser les équipes municipales autour de la qualité de service
Pour améliorer durablement les services publics, il est indispensable de remettre à plat le fonctionnement interne de la Ville. Le niveau d’absentéisme atteint dans certains services traduit des situations de management toxique, une perte de repères et une ambiance délétère que la municipalité n’a jamais réellement traités. Ces dysfonctionnements ne sont pas anecdotiques : ils touchent la motivation, l’efficacité et, in fine, la qualité du service rendu aux habitants. Pourtant, la très grande majorité des agents souhaitent bien faire leur travail.
Mais beaucoup se découragent en constatant que l’investissement ou le désengagement sont traités de la même manière, tandis qu’une minorité profite du système. Ces dérives appellent une réponse claire : restaurer la reconnaissance, remettre de l’équité et rebâtir un cadre de travail juste. Cela passe par plusieurs chantiers. D’abord, mieux contrôler les heures supplémentaires, notamment chez les cadres, afin d’en finir avec les pratiques automatiques et non justifiées. Ensuite, développer un véritable programme de polyvalence pour permettre aux agents, souvent cloisonnés dans une ou deux tâches, de mieux comprendre le travail de leurs collègues, d'élargir leurs compétences et de renforcer la coopération interne. Les élus devront également retrouver une présence réelle auprès des équipes.
Trop souvent éloignés des réalités du terrain, ils doivent redevenir des acteurs de proximité, capables d’écouter, de réguler et d’accompagner les services. L’objectif est clair : réinstaurer un climat de travail sain, fondé sur la confiance, la reconnaissance et la responsabilité, pour rendre l’action publique plus efficace et plus humaine au service des Bisontines et des Bisontins.
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Proposition #2
Accroître la part des investissements dans le budget
Pour redonner à Besançon une véritable dynamique d’investissement, nous commencerons par identifier précisément l’ensemble du foncier disponible, en particulier celui appartenant à la Ville. Cette vision d’ensemble permettra de planifier efficacement les projets publics et d’attirer de nouvelles entreprises, à l’image des stratégies réussies comme Invest in Reims. Nous engagerons également une politique d’achats publics plus cohérente, intégrant des critères de CO₂ pour favoriser les acteurs locaux et sortir des logiques de gestion « politique » qui ont trop souvent pénalisé des entreprises bisontines.
À ce jour, seulement 53 à 65 % des investissements votés sont réalisés, provoquant une accumulation de trésorerie… que la Ville place. Nous voulons inverser cette logique : dès le début du mandat, nos priorités seront d’accélérer la transition écologique des bâtiments municipaux et l’amélioration des conditions de travail des agents. Un levier indispensable pour apaiser les tensions et renouer un dialogue social constructif.
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