top of page
fond_bandeau_3.jpg
portrait_eric_delabrousse_page.png
P3052552 (1) (1).JPG
theme_oblique_cadrevie.png

Des logements durables au cœur d’un environnement urbain revégétalisé et apaisé

Nous voulons transformer Besançon en favorisant une ville plus verte, en rénovant l’habitat pour tous et en construisant un développement urbain réellement durable.

RÉPONDRE AU BESOIN DE LOGEMENTS

Proposition #1

Réaliser l’inventaire des bâtiments vacants à Besançon

Besançon, comme beaucoup de grandes villes, fait face à un manque de logements alors même qu’un parc important reste inoccupé. Environ 7 000 logements, sur les 73 000 recensés par l’INSEE, seraient vacants. Pourtant, ces données demeurent éparses, incomplètes et parfois inexactes. Il est donc essentiel de dresser un inventaire précis des bâtiments réellement vacants, d’en comprendre les raisons et d’agir en conséquence. Cette démarche doit s’appuyer sur la création d’un outil de recensement partagé et d’une cellule municipale capable de mener des enquêtes de terrain. 


L’enjeu n’est pas seulement technique : il s’agit d’un travail collectif qui doit associer habitants, associations, bailleurs, architectes et acteurs économiques pour que chacun puisse signaler, proposer, contribuer. En rendant cette information publique et actualisée, la ville se dote d’un levier concret pour redonner vie à son bâti, améliorer l’accès au logement et renforcer ses ressources. Plus qu’un simple inventaire, c’est une démarche de transparence et de coopération citoyenne pour un Besançon plus habité, plus solidaire et plus vivant.

PARTAGER

Proposition #3

Créer un registre municipal ouvert incluant les caractéristiques énergétiques de chaque bâtiment

Créer un registre municipal des bâtiments, ouvert à tous, c’est donner à la ville et à ses habitants un outil de connaissance et d’action collective. Aujourd’hui, les données énergétiques existent (près de 38 000 diagnostics ont déjà été réalisés à Besançon), mais elles sont éparpillées et peu lisibles. En les regroupant dans une base publique claire, chaque Bisontin pourrait connaître l’état énergétique de son quartier, repérer les passoires thermiques, anticiper les besoins de rénovation. Ce registre, associé à une carte interactive, permettrait à la municipalité d’agir de façon proactive auprès des propriétaires, tout en mobilisant les habitants et les associations autour de la transition énergétique. 


L’enjeu est double : mieux comprendre pour mieux rénover, mais aussi encourager la transparence et la solidarité entre ceux qui occupent, entretiennent ou rénovent le patrimoine bâti. Ce projet doit se construire dans un esprit de concertation : avec les citoyens, les architectes, les bailleurs, les collectifs écologiques, afin que chacun participe à la réussite d’un Besançon plus économe, plus durable et plus juste énergétiquement.

PARTAGER

Proposition #5

Limiter le bétonnage

Limiter le bétonnage ne signifie pas bloquer tout projet, mais construire avec bon sens, en tenant compte du paysage, des habitants et des ressources disponibles. Besançon, marquée par sa topographie et son patrimoine naturel, doit trouver un équilibre entre développement et préservation. Trop de densité inquiète, comme l’a montré le débat autour du quartier des Vaites, et alimente la méfiance envers de nouveaux programmes immobiliers. L’enjeu est donc de bâtir raisonnablement, là où cela a du sens : à proximité des transports, dans des zones déjà urbanisées ou dégradées, en privilégiant la rénovation plutôt que l’étalement. 


Cette démarche doit reposer sur une concertation permanente avec les habitants, les promoteurs, les architectes et les associations, afin de co-construire des projets qui respectent l’identité des quartiers. La ville a un rôle clé d’arbitre et de facilitateur : encadrer les permis de construire, encourager la sobriété foncière, protéger les terres agricoles et les espaces verts. Moins de béton, c’est plus d’écoute, plus de qualité de vie et une urbanisation pensée collectivement, au service d’un Besançon durable et désirable.

PARTAGER

Proposition #7

Modérer l’emprise foncière en travaillant sur la verticalité des constructions

Face à la rareté du foncier disponible, Besançon doit repenser la manière de construire plutôt que d’étendre son emprise au sol. La verticalité maîtrisée (surélévations ou constructions à étages limitées) peut être une solution équilibrée pour créer de nouveaux logements sans grignoter les espaces naturels ou agricoles. Cette approche suppose toutefois de respecter l’identité visuelle et patrimoniale de la ville : 

la silhouette de Besançon, encadrée par ses collines et la Citadelle, impose des règles de hauteur et de cohérence esthétique. La verticalité ne doit donc pas être uniforme, mais adaptée au contexte : envisageable en périphérie, près des transports ou des zones déjà denses, plus mesurée dans le centre historique. 


Chaque projet doit faire l’objet d’une concertation locale, associant habitants, architectes, urbanistes, associations patrimoniales et Bâtiments de France, pour définir ce qui est acceptable et souhaitable. Construire un peu plus haut, mais mieux, c’est préserver nos sols, limiter l’étalement urbain et penser collectivement une ville compacte, sobre et respectueuse de son cadre paysager exceptionnel.

PARTAGER

Proposition #2

Travailler à l’acquisition des immeubles vides ou dégradés

Certains immeubles de Besançon restent vides ou dégradés, fragilisant à la fois le cadre de vie, la sécurité et l’attractivité de Besançon. Pour éviter que ces bâtiments ne tombent en ruine ou ne deviennent dangereux, la ville doit pouvoir agir plus tôt et plus efficacement. Inspirée d’expériences menées à Vesoul ou à Colmar, cette démarche viserait à repérer les immeubles abusivement vacants ou mal entretenus grâce à l’inventaire du bâti, puis à engager un dialogue avec leurs propriétaires. L’objectif n’est pas de contraindre, mais d’accompagner : proposer des solutions, encourager la remise en état, faciliter la vente ou la réhabilitation. 


En dernier recours, la municipalité pourrait exercer un droit de préemption pour préserver la sécurité et la cohérence urbaine. Cette action, menée avec diplomatie et concertation, doit associer habitants, architectes, associations de quartier et bailleurs afin d’identifier les situations prioritaires et d’imaginer ensemble la renaissance de ces immeubles. Redonner vie à ces bâtiments, c’est créer des logements, embellir la ville et renforcer le sentiment collectif de responsabilité pour une ville entretenue, habitée et partagée.

PARTAGER

Proposition #4

Repérer et consigner les passoires thermiques et l’habitat indigne

Repérer et consigner les passoires thermiques et l’habitat indigne, c’est agir à la fois pour la justice sociale, la santé publique et la transition écologique. Ces logements mal isolés ou insalubres pèsent lourdement sur les ménages, sur la facture énergétique collective et sur l’image de la ville. En croisant les données du registre énergétique avec celles relatives à l’état sanitaire des bâtiments, Besançon pourrait disposer d’une vision claire des priorités d’intervention. Ce travail doit être conduit dans un esprit de coopération : habitants, bailleurs, associations, architectes, travailleurs sociaux, chacun peut contribuer à signaler, observer, comprendre. 


L’objectif n’est pas de stigmatiser les propriétaires, mais de favoriser la remise en état grâce à un accompagnement, à des aides à la rénovation et à une meilleure coordination des services. À terme, 

cet outil commun permettrait de transformer les situations de dégradation en opportunités : remettre sur le marché des logements vacants, réduire les dépenses énergétiques, améliorer la qualité de vie. Une démarche collective, pragmatique et solidaire pour une ville plus digne, plus sobre et plus humaine.

PARTAGER

Proposition #6

Créer de nouveaux espaces par la réhabilitation des friches

La réhabilitation des friches représente une chance unique de redonner vie à des espaces oubliés sans consommer de nouveaux sols. Besançon dispose déjà d’exemples réussis, comme le quartier Viotte Nord, mais de nombreuses friches plus petites restent en attente de projets. Ces lieux, souvent stratégiques et chargés d’histoire, peuvent devenir des espaces de rencontre, de logement ou d’activité économique, à condition d’être pensés avec soin. 


Chaque projet doit trouver le bon équilibre entre aménagement et respect de la nature, notamment sur les berges du Doubs, où la sensibilité écologique et paysagère impose une approche prudente. Guinguettes, promenades, ateliers, jardins partagés : les usages possibles sont multiples et doivent être définis collectivement. L’enjeu est d’ouvrir ces discussions à tous (habitants, associations, urbanistes, acteurs économiques) pour imaginer ensemble des lieux qui répondent aux besoins réels du territoire. En concertant largement et en valorisant chaque parcelle déjà bâtie, la ville peut construire un développement raisonné, participatif et harmonieux, où chaque friche devient une nouvelle respiration pour Besançon.

PARTAGER

Proposition #8

Favoriser la cohérence architecturale des projets immobiliers dans un même secteur

Chaque nouveau projet immobilier contribue à façonner le visage de la ville. Pour préserver l’identité de Besançon, il est essentiel de garantir une cohérence architecturale entre les constructions d’un même secteur. Trop souvent, les habitants constatent une juxtaposition de styles ou de matériaux sans lien, qui nuit à l’harmonie d’ensemble (comme cela a pu être observé dans certains quartiers récents). À l’inverse, des opérations comme le quartier O2 aux Tilleroyes montrent qu’un projet cohérent, pensé globalement, renforce la qualité de vie et l’attachement des habitants à leur environnement. Cette cohérence doit être discutée collectivement : les habitants, les associations locales, les architectes et les promoteurs doivent pouvoir échanger sur les maquettes, les volumes, les couleurs, les usages avant validation. 


En instaurant une démarche participative, la ville s’assure que chaque quartier garde sa personnalité tout en respectant un cadre commun. Cette concertation, loin d’être une contrainte, est une promesse : celle d’une ville harmonieuse, esthétiquement lisible et accueillante, où les projets se construisent avec et pour ceux qui y vivent.

PARTAGER

MENER UNE POLITIQUE D’INFRASTRUCTURES ROBUSTES, EFFICIENTES ET FONCTIONNELLES

Proposition #10

Poursuivre la rénovation thermique des bâtiments municipaux

La rénovation thermique des bâtiments municipaux constitue un levier essentiel de la transition écologique locale. Besançon a déjà engagé un important travail, notamment dans ses écoles, mais il reste à étendre et finaliser cette démarche sur l’ensemble du patrimoine public : gymnases, bâtiments administratifs, équipements culturels ou sociaux. Il s’agit de renforcer l’isolation, moderniser les systèmes de chauffage et de ventilation, et, lorsque cela est nécessaire, procéder au désamiantage pour garantir la sécurité des usagers et des agents. 


Ces travaux ne sont pas qu’une question technique : ils traduisent une responsabilité exemplaire de la collectivité envers ses citoyens. Pour être efficaces et acceptés, ils doivent s’accompagner d’une concertation ouverte : informer les habitants, associer les personnels concernés, échanger avec les associations environnementales et les entreprises locales du bâtiment. En mutualisant les idées et les savoir-faire, la ville peut gagner en cohérence et en efficacité énergétique. Poursuivre la rénovation thermique, c’est investir dans la durabilité, réduire les coûts à long terme et démontrer qu’une transition écologique réussie se construit avec et pour la communauté.

PARTAGER

Proposition #12

Généraliser la désimperméabilisation des parkings

La désimperméabilisation des parkings est un geste concret pour adapter la ville au changement climatique. En remplaçant le bitume par des surfaces perméables (dalles ajourées, revêtements drainants ou sols végétalisés), on favorise l’infiltration naturelle de l’eau, on limite les inondations et on réduit la chaleur accumulée en été. Besançon a déjà engagé cette transition sur certains sites, mais il faut désormais étendre et planifier cette démarche à l’échelle de l’ensemble des parkings municipaux, publics et privés. 


Chaque projet doit être étudié avec précision pour garantir la stabilité du sol et la durabilité des aménagements. Cette transformation nécessite des investissements progressifs, mais elle s’inscrit dans une logique de bon sens écologique et économique : moins d’eau perdue, moins de dégâts, plus de confort urbain. Elle doit aussi s’accompagner d’une concertation avec les usagers, les commerçants et les riverains afin d’adapter les solutions aux besoins réels de chaque quartier. Désimperméabiliser, c’est repenser la ville à long terme : une ville plus respirante, plus fraîche et plus respectueuse de son environnement.

PARTAGER

Proposition #14

Poursuivre l’extension du réseau de chaleur urbain

Le réseau de chaleur urbain constitue l’un des piliers de la transition énergétique de Besançon. 

Alimenté principalement par la biomasse, il permet déjà de chauffer durablement de nombreux logements et équipements publics, de Planoise jusqu’à la Butte. Cette réussite doit maintenant être poursuivie et amplifiée en étendant le réseau vers d’autres quartiers, afin que davantage d’habitants puissent bénéficier d’une énergie locale, renouvelable et stable en prix. À moyen terme, de nouvelles sources comme le biogaz ou la méthanisation pourraient venir compléter la production, renforçant encore l’autonomie énergétique de la ville. 


Cette dynamique doit rester concertée et transparente : les habitants, bailleurs, entreprises et gestionnaires d’immeubles doivent être informés et impliqués dans les choix d’extension et de raccordement. Poursuivre le développement du réseau de chaleur, c’est consolider un outil collectif au service du climat, de la solidarité et du pouvoir d’achat. C’est aussi affirmer une volonté claire : faire de Besançon une ville exemplaire en matière d’énergie partagée, sobre et produite localement.

PARTAGER

Proposition #11

Lutter contre la vétusté des réseaux d’eau

Les récents incidents, comme la rupture de canalisation à Micropolis, rappellent combien l’entretien des réseaux d’eau est un enjeu vital pour la ville. Sous nos pieds, des canalisations parfois anciennes, faites de matériaux disparates, nécessitent une attention particulière. L’objectif est clair : prévenir plutôt que réparer. 

Il faut établir une cartographie complète et partagée des réseaux, identifier les zones fragiles, programmer les remplacements et assurer un suivi régulier par un véritable plan de maintenance. Ces actions techniques doivent s’accompagner d’une culture de la prévention collective : informer les habitants, associer les services publics, les techniciens et les riverains à la surveillance du réseau. Une fuite d’eau ne doit plus être découverte par hasard, mais anticipée grâce à la coopération et à la transparence. 


En travaillant ensemble, Besançon peut sécuriser son alimentation en eau, réduire les pertes et maîtriser ses dépenses. Entretenir ses réseaux, c’est protéger un bien commun précieux : l’eau, ressource vitale qui doit rester fiable, propre et accessible à tous.

PARTAGER

Proposition #13

Déployer des panneaux photovoltaïques sur les parcs de stationnement périphériques

Installer des panneaux photovoltaïques sur les parkings périphériques, c’est faire le choix d’une énergie locale, propre et visible, au service du territoire. Ces grandes surfaces déjà imperméabilisées peuvent devenir des lieux de production d’électricité renouvelable sans empiéter sur de nouveaux espaces naturels. En équipant les parkings relais ou les zones situées hors du périmètre protégé des Bâtiments de France, Besançon pourrait alimenter en partie ses bâtiments publics, soutenir le réseau de chaleur et renforcer son autonomie énergétique. Les ombrières solaires apporteraient en plus un confort réel aux usagers, en protégeant les véhicules du soleil ou des intempéries. 


Ce projet doit toutefois être mené avec vigilance paysagère et dans une logique de concertation : habitants, associations environnementales, architectes et usagers doivent être associés à chaque étape, pour garantir une intégration harmonieuse et des bénéfices partagés. L’énergie solaire, bien implantée et bien comprise, devient un symbole concret de la transition écologique : une innovation à échelle humaine, visible dans le quotidien, qui associe économie d’énergie, confort et engagement collectif pour l’avenir.

PARTAGER

Proposition #16

Développer les sites de compostage

Le compostage collectif est une solution simple, écologique et citoyenne pour réduire nos déchets tout en valorisant les ressources locales. Aujourd’hui, les sites de compostage publics à Besançon sont trop peu nombreux et vite saturés. Beaucoup d’habitants, notamment ceux vivant en appartement, aimeraient trier leurs déchets organiques, mais n’en ont pas toujours la possibilité. L’enjeu est donc de multiplier les points de compostage, en les rendant accessibles, bien entretenus et proches des lieux de vie : au pied des immeubles, dans les quartiers, près des équipements publics. Cette démarche peut s’appuyer sur les copropriétés volontaires, les associations de quartier et les écoles, pour en faire de véritables espaces de sensibilisation et de partage. Le compost produit pourrait ensuite être utilisé localement, dans les jardins collectifs ou les espaces verts municipaux, créant ainsi un cercle vertueux entre habitants et ville. 


La mise en place doit être progressive et concertée, pour garantir le bon usage et maîtriser les coûts. Développer le compostage, c’est impliquer les citoyens dans une action concrète, visible et utile à tous, 

au service d’une ville plus responsable et solidaire.

PARTAGER

RÉENCHANTER L’ESPACE PUBLIC

Proposition #17

Fleurir les ponts, les quais ainsi que les bâtiments municipaux

Redonner des couleurs à Besançon, c’est raviver le plaisir de vivre en ville. Beaucoup perçoivent aujourd’hui une cité trop grise, où la végétation ornementale s’est effacée au profit d’espaces plus strictement fonctionnels. Or, le fleurissement des ponts, des quais et des bâtiments municipaux n’est pas qu’une question d’esthétique : c’est un signe d’attention, de vitalité et d’accueil. Inspirée par les villes d’Alsace où les fleurs participent pleinement à l’identité urbaine, Besançon pourrait retrouver cette chaleur visuelle en associant écologie et beauté. Il ne s’agit pas d’opposer nature libre et jardin maîtrisé, mais de rechercher un équilibre harmonieux entre biodiversité, entretien raisonné et plaisir des yeux. Les anciennes serres municipales, jadis un atout, pourraient être revalorisées pour produire localement les plantes nécessaires. 


Ce projet gagnerait à être co-construit avec les habitants, les jardiniers, les associations et les commerçants, pour que chacun participe à embellir son cadre de vie. Fleurs suspendues, jardinières partagées, façades végétalisées : autant d’initiatives qui redonnent à la ville son charme, sa couleur et son âme.

PARTAGER

Proposition #19

Accroître la végétalisation de l’espace public

Accroître la végétalisation des places et des espaces publics, c’est offrir à la ville un souffle de nature au cœur de la vie urbaine. Sur la place Pasteur, la place du 8-Septembre ou encore la place Flore, la présence du végétal peut transformer l’ambiance, adoucir les surfaces minérales et ramener de la fraîcheur, de la couleur et de la convivialité. Cette démarche s’inscrit dans la philosophie d’un urbanisme plus vivant, où la nature n’est pas un décor, mais un véritable élément du bien-être collectif. Plus de verdure, c’est aussi plus d’ombre, plus d’apaisement et plus de lien entre habitants. 


Chaque aménagement devra être pensé avec les usagers et les riverains, pour définir ensemble les usages et les formes les mieux adaptés : jardinières, arbres en pleine terre, massifs fleuris, plantations saisonnières ou permanentes. En concertant, on favorise l’appropriation, l’entretien partagé et la fierté du cadre de vie. Végétaliser les places centrales, c’est renouer avec une esthétique accueillante et apaisée, redonner à Besançon un visage plus doux, plus frais et plus humain, fidèle à son identité naturelle et patrimoniale.

PARTAGER

Proposition #21

Imaginer les berges du Doubs de demain

Les berges du Doubs constituent l’un des plus grands atouts de Besançon, mais aussi un espace fragile, à préserver avec soin. Imaginer les berges de demain, c’est trouver le juste équilibre entre nature et ville, entre valorisation et respect. Plutôt que de tout construire ou d’artificialiser, il s’agit d’y introduire des aménagements légers, réversibles et harmonieux : promenades, zones de détente, fleurissements, espaces de nature spontanée. Certains bâtiments abandonnés pourraient être réhabilités ou transformés en lieux culturels, associatifs ou d’expression artistique, sans dénaturer le paysage. Ce projet ne doit pas être figé, mais ouvert à la concertation permanente : habitants, associations environnementales, usagers du Doubs, riverains et artistes peuvent être partie prenante de la réflexion. 


Ensemble, il s’agit d’inventer un espace vivant, poétique et partagé, où la biodiversité et les usages coexistent. Réenchanter les berges du Doubs, c’est redonner à la rivière sa place dans la vie quotidienne des Bisontins, tout en en faisant un symbole d’équilibre entre nature, culture et qualité de vie.

PARTAGER

Proposition #23

Nettoyer gratuitement les tags sur demande motivée des riverains

Maintenir la propreté et l’esthétique de l’espace public passe aussi par une gestion intelligente des graffitis et des tags dégradants. Plutôt que de multiplier les interventions coûteuses et peu ciblées, l’idée est de mettre en place un dispositif réactif et participatif : le nettoyage serait déclenché sur demande motivée des riverains ou des habitants concernés. Ce système de signalement, simple et accessible, permettrait aux services municipaux d’agir rapidement là où le besoin est réel, tout en responsabilisant les citoyens. Chacun pourrait ainsi contribuer à préserver son cadre de vie, dans un esprit de coproduction du bien commun. L’objectif est double : rendre la ville plus propre, plus valorisante, tout en optimisant les moyens publics. 


Cette démarche s’inscrit dans la philosophie d’un entretien partagé et réactif, où la propreté urbaine devient une affaire collective. En réagissant vite, en agissant ensemble, Besançon affirme que le soin porté à ses murs et à ses espaces n’est pas seulement une question d’image, mais un geste quotidien de respect et d’appartenance à la ville.

PARTAGER

Proposition #18

Réactiver les fontaines

Réactiver les fontaines, c’est redonner à la ville sa fraîcheur, son rythme et sa poésie. L’eau, symbole de vie et de bien-être, apporte à l’espace public une dimension apaisante, sonore et visuelle qui adoucit la minéralité urbaine. À Besançon, les fontaines font partie du patrimoine et de la mémoire collective ; leur remise en service participerait à réenchanter les places et les promenades, de Pasteur à Flore en passant par la place du 8-Septembre. Ce retour de l’eau en ville s’inscrit dans une vision globale : lutter contre les îlots de chaleur, rafraîchir naturellement les espaces, renforcer l’attrait des lieux de rencontre. 


Plus qu’un aménagement technique, c’est un geste symbolique et sensible, un signe d’attention porté aux habitants. Chaque fontaine, chaque rigole ou bassin pourrait devenir un repère, une invitation à s’arrêter, à respirer, à se retrouver. Ce projet doit se construire avec les citoyens, les associations patrimoniales et les techniciens de la ville, pour concilier respect du patrimoine, sobriété énergétique et plaisir partagé. Faire couler l’eau à nouveau, c’est réaffirmer le lien entre la nature, l’histoire et la vie quotidienne à Besançon.

PARTAGER

Proposition #20

Entretenir les espaces verts en concertation avec les habitants

Entretenir régulièrement les espaces verts, c’est autant une question d’esthétique que de lien social. Pour qu’une ville soit agréable à vivre, ses parcs, massifs et pelouses doivent être bien entretenus, sans pour autant devenir figés. L’objectif n’est pas de tout uniformiser, mais de trouver, quartier par quartier, le bon équilibre entre nature, propreté et usage. Cela suppose une concertation de proximité : habitants, associations, jardiniers municipaux et conseils de quartier peuvent définir ensemble la fréquence d’entretien, le type de végétation souhaitée ou les zones laissées plus naturelles. Ce dialogue permet une meilleure appropriation des lieux et une gestion plus efficace : mieux vaut peu, mais bien entretenu que beaucoup sans suivi. 


Cette démarche favorise aussi la participation citoyenne, en invitant chacun à devenir acteur du cadre de vie. L’entretien régulier, visible et partagé, valorise les quartiers, renforce la confiance entre habitants et mairie et s’inscrit dans une philosophie d’écologie participative et pragmatique. En soignant ensemble nos espaces verts, nous réenchantons durablement l’espace public.

PARTAGER

Proposition #22

Choisir un mobilier urbain qualitatif et durable

Le mobilier urbain façonne l’image et le confort d’une ville. Choisir un mobilier qualitatif, durable et harmonieux, c’est affirmer une attention au détail et au bien-être collectif. Besançon mérite des matériaux solides et pérennes (métal, bois traité, pierre) qui résistent au temps et s’intègrent dans le paysage sans le banaliser. L’idée est de rompre avec le mobilier « jetable » ou visuellement fragile, symbole d’improvisation ou de désordre. Chaque banc, chaque luminaire, chaque corbeille doit participer à une esthétique cohérente et soignée, qui valorise l’espace public autant qu’elle améliore la vie quotidienne. 


Ce choix n’est pas qu’un enjeu de design : il traduit une philosophie de respect, de durabilité et de sérieux dans la gestion urbaine. La concertation avec les habitants, les commerçants et les associations locales peut permettre d’adapter les formes et les usages aux besoins réels de chaque quartier. Un mobilier bien pensé, c’est une ville plus belle, plus accueillante et plus respectée par ceux qui la vivent chaque jour.

PARTAGER

Jacques BAHI Enseignement supérieur, recherche, innovation (18) copie.png

Éric
Dahlen

Référent Cadre de vie
et coordinateur de l'équipe projet

Bisontin depuis 2018, je travaille au CHU en tant que médecin biologiste. Éclectique et persévérant, je considère que si le quotidien regorge de difficultés petites ou grandes, les problèmes existent pour être résolus. En accord avec le projet d’Éric Delabrousse, je compte bien m’atteler à l’amélioration de notre cadre de vie, de nos logements à nos parcs fleuris.

« Besançon mérite mieux »
Un projet détaillé et argumenté pour notre ville

bottom of page