Pour encourager l’usage du vélo, il nous faut aussi réduire le risque de vol, deuxième frein majeur pour les usagers. Nous prévoyons donc de multiplier les abris sécurisés et équipés de vidéosurveillance en veillant à les implanter aux endroits stratégiques de Besançon. Connectées aux parkings relais, collèges, arrêts de tram ou pôles d’emploi, ces infrastructures renforcent l’intermodalité avec une alternative crédible en faveur des mobilités douces.

Les acteurs économiques locaux sont fortement sollicités pour le financement du transport public. Aussi, la Ville se doit de créer des conditions favorables à leur implantation. L’une de nos premières propositions sera de mettre en place un Pass’ Transport Entreprise Administration (PTEA) afin d’encourager le recours aux transports en commun plutôt qu’aux véhicules de service. Une proposition similaire sera faite avec les Autocités et Vélocités. Nous engagerons également un travail de concertation afin d’aménager horaires et dessertes selon les besoins exprimés par les entreprises et les administrations. Enfin, la municipalité favorisera l’usage du vélo à travers des mesures spécifiques sur les capacités de stationnement sécurisés, des horaires flexibles ou encore des aides à l’achat de matériel.

Parmi nos projets en faveur de la mobilité figure la création d’une application locale de covoiturage. Couplée à des arrêts sécurisés, des parkings réservés et une information en temps réel, cette solution facilitera l’organisation des trajets partagés au quotidien. Un outil pratique pour alléger la circulation en proposant une alternative crédible à la voiture solo.

Cette infrastructure multimodale permettra d’accéder sans la voiture au CHU, aux universités et aux pôles d’emploi de ce secteur très fréquenté de Besançon. La halte ferroviaire sera reliée au réseau de bus et aux pistes cyclables pour faciliter les déplacements quotidiens et offrir une meilleure desserte d’un quartier en pleine évolution.

Responsable de 24 % des rejets en CO2, le transport de marchandises fait l’objet de mesures spécifiques au sein de nombreuses villes. Au centre de Besançon, nous proposons d’exploiter la configuration naturelle des lieux : notre rivière ! Tout à fait compatible avec du fret léger, le dispositif reposerait sur les voies navigables et la création d’une zone de dépôt. Cela permettrait de reporter une partie de la circulation à l’extérieur de la ville en la relayant par des petites embarcations à fond plat dont la cargaison serait ensuite distribuée au moyen de vélos-cargos selon un dispositif de cyclo-logistique. La notion de transport fluvial pourrait également trouver sa place dans le transport de passagers de la mi-mars à fin septembre.

Besançon, comme beaucoup de grandes villes, fait face à un manque de logements alors même qu’un parc important reste inoccupé. Environ 7 000 logements, sur les 73 000 recensés par l’INSEE, seraient vacants. Pourtant, ces données demeurent éparses, incomplètes et parfois inexactes. Il est donc essentiel de dresser un inventaire précis des bâtiments réellement vacants, d’en comprendre les raisons et d’agir en conséquence. Cette démarche doit s’appuyer sur la création d’un outil de recensement partagé et d’une cellule municipale capable de mener des enquêtes de terrain. 

L’enjeu n’est pas seulement technique : il s’agit d’un travail collectif qui doit associer habitants, associations, bailleurs, architectes et acteurs économiques pour que chacun puisse signaler, proposer, contribuer. En rendant cette information publique et actualisée, la ville se dote d’un levier concret pour redonner vie à son bâti, améliorer l’accès au logement et renforcer ses ressources. Plus qu’un simple inventaire, c’est une démarche de transparence et de coopération citoyenne pour un Besançon plus habité, plus solidaire et plus vivant.

Nous voulons que Besançon redevienne une ville belle, chaleureuse et inspirante. Pour ce faire, la municipalité doit fleurir les rues, les places et les ponts pour rendre le centre plus accueillant. Le développement d’un art urbain de qualité (fresques, sculptures, installations) contribuera à créer une atmosphère accueillante, festive et harmonieuse.

Nous voulons redonner aux Bisontins la magie du marché de Noël, qu’ils attendent et qu’ils méritent. Dès la première année, nous multiplierons par cinq le nombre d’artisans et d’exposants, en maintenant des tarifs accessibles aux créateurs locaux. Chaque édition aura un pays invité, permettant de construire une identité forte et un univers immersif. La grande roue fera son retour place de la Révolution, une patinoire sera installée place du 8-Septembre et les monuments seront mis en lumière par des projections architecturales.